L’ANADEB et la Banque mondiale en visite de terrain dans le cadre de la clôture du projet EJV.

L’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), la Banque mondiale, les ministères sectoriels et les structures privées partenaires de la mise en œuvre du projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV) sont à la rencontre des communautés bénéficiaires dans les cinq (05) régions du pays. Ce dernier contact avec les bénéficiaires se tient du 04 au 09 décembre 2021 en prélude à la clôture du projet le 31 décembre 2021.

Le projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables est démarré effectivement le 13 décembre 2017, et pour une durée de 4 ans (2017-2021). Il a intervenu dans un contexte où, le Togo enregistrait des taux de sous-emploi élevés et en hausse (22,8% en 2011 ; 25,8% en 2015). Il avait pour objectif général de fournir des opportunités de génération de revenus aux jeunes pauvres et vulnérables ciblés du Togo.

Dans sa mise en œuvre, le projet a d’abord mobilisé les jeunes bénéficiaires de 200 villages des 150 cantons les plus pauvres du Togo dans le cadre d’un volontariat communautaire qui a permis à la réalisation d’ouvrages communautaires, comme des retenues d’eau, des bassins piscicoles, des pistes, des radiés submersible, du reboisement etc., qui profitent à l’ensemble des communautés dont les jeunes sont issus. Pendant et après ce volontariat communautaire les jeunes sont formés en développement d’affaires, appuyés à l’élaboration de leurs plans d’affaires, subventionnés et coachés pour la création ou l’extension de leurs Activités génératrices de revenus (AGR).

Au vu des résultats et des témoignages, le projet EJV est riche d’enseignement aussi bien sur ses impacts, ses facteurs de succès, sa stratégie de mise en œuvre que les acteurs toucheront du doigt au cours de cette mission de terrain.

Le projet EJV affiche à cette heure de sa clôture, des indicateurs tous au vert. A la base, le projet vise 14 000 jeunes (hommes et femmes) togolais âgés de 18 à 35 ans en situation de pauvreté et/ou vulnérabilité issus de 200 villages des 150 cantons les plus pauvres. A ce jour, le projet a touché :

A l’étape des THIMO,  

14 124 bénéficiaires directs du projet, dont 58% de femmes

– 13 sessions de formation sur les aptitudes à la vie quotidienne, formation micro-entrepreneuriale et formation en cours d’emploi

– 14 120 jeunes formés sur le micro-entrepreneuriat

– 14 120 jeunes bénéficiaires de programmes du marché du travail (démarrage, formation ou reconversion)

– mise en place de 200 comités de gestion de plaintes dans les villages bénéficiaires

– 200 microprojets mis en œuvre dans les domaines reflétant les besoins prioritaires des communautés

– 200 communautés bénéficiaires de la FGB pour la gestion des microprojets de services communautaires.

A l’étape des AGR,

– 14 083 jeunes ont préparé des plans d’affaires rudimentaires pour une cible de 12 500

– 11 495 jeunes ont initié ou mis à l’échelle une entreprise familiale avec le soutien du projet pour une cible initiale de 10 000 jeunes

– 14 120 jeunes ont bénéficié de programmes du marché du travail — appui à l’entrepreneuriat pour une cible de 14 000 jeunes

– 11 495 jeunes pour 10 000 jeunes ciblés ont reçu des subventions de démarrage

– 74% des jeunes bénéficiaires sont en emploi ou en auto-emploi 6 mois après la réception de la subvention de démarrage.

Financé par la Banque mondiale (BM) à hauteur de 9 milliards de francs CFA, le projet EJV est piloté par l’ANADEB. Il est mis en œuvre suivant l’approche de « Développement conduit par les communautés (DCC) » qui responsabilise les Comités villageois de développement (CVD). Il s’articule autour de quatre (04) composantes : (i) volontariat communautaire et formation ; (ii) appui aux activités génératrices de revenus ; (iii) renforcement des capacités et (iv) gestion du projet.

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