Projet COSO : Quelle gouvernance locale pour la cohésion sociale au Togo ?

L’ANADEB et les parties prenantes donnent leur feu vert au rapport d’étude diagnostic sur la gouvernance locale dans la zone d’intervention du projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO) au Togo.

Valider le rapport de l’étude diagnostic sur la gouvernance locale dans la zone d’intervention du projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO) au Togo, c’est l’objectif qui a réuni ce 27 septembre 2023, une quarantaine d’acteurs à l’hôtel Léota à Dapaong.

Ont pris part à la rencontre, des représentants du comité technique du projet COSO, de la préfecture de Tone, des mairies, de la chefferie traditionnelle des régions de mise en œuvre du projet, des organisations de la société civile (OSC), et de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB).

L’objectif de l’étude est de faire un diagnostic global autour de la gouvernance locale dans la zone d’intervention du projet afin d’aider le Togo à mener des actions ciblées sur les vrais déterminants du sujet.

L’étude a permis de faire une revue documentaire approfondie sur le sujet de la gouvernance locale, de collecter des données pertinentes sur les pratiques, perceptions et dynamiques communautaires en la matière.

Défini comme un ensemble de règles, de normes, de principes et de pratiques qui régissent la manière dont une organisation est dirigée, gérée et contrôlée, le concept de la gouvernance locale est, d’après le coordonnateur national du projet COSO, M. Totetiebe Dametougle, l’une des thématiques centrales retenues par les quatre pays bénéficiaires du projet COSO. « L’étude diagnostic sur la gouvernance locale permettra, comme les thématiques relatives à la cohésion sociale et à la résilience climatique, d’améliorer la compréhension de la dynamique de fragilité, conflit et violence dans la région ciblée, et d’éclairer la mise en œuvre des politiques et des projets », a-t-il déclaré à l’ouverture de l’atelier.

Au cours des travaux, les résultats de l’étude ont été partagés aux parties prenantes, et soumis à des discussions en plénière et en groupes ; ce qui a facilité leur appropriation par les participants.

Ainsi, soulignant la nécessité de capitaliser les réussites des pratiques actuelles en termes de synergie et d’inclusion, le directeur des opérations de l’ANADEB, Dr Alao Brandao Hyacinthe, a insisté sur la nécessité de construire la gouvernance locale en conciliant le cadre juridique et réglementaire existant, et les réalités historiques et contemporaines endogènes au Togo.

Par ailleurs, plusieurs autres recommandations ont été formulées à l’endroit des différentes parties prenantes. Ainsi, sur le plan organisationnel, il est notamment proposé de renforcer les capacités des mairies en ressources humaines qualifiées, et les optimiser notamment à travers leur mutualisation. A en croire le maire de la commune de l’Oti 1, M. Séyidou Baboudou, les communes peuvent faciliter leur propre accès à des compétences pointues généralement très onéreuses en répartissant les coûts associés entre plusieurs communes.

A l’issue des discussions, des apports, observations et commentaires des participants ont été intégrés au rapport qui a été ensuite adopté par acclamation. Piloté par l’ANADEB, le projet COSO dans sa composante 3, vise à renforcer la collaboration régionale afin de soutenir une réponse cohérente pour prévenir les risques de fragilité, conflit et violence (FCV), et gérer les risques climatiques et de catastrophes.
Il est noté que dans la région des Savanes, le projet COSO contribue, à travers ses investissements, à la réalisation des ambitions des plus hautes autorités du pays, déclinées dans le Programme d’urgence de renforcement de la résilience des populations de la région des Savanes (PURS).

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