Région Maritime : l’éducation scolaire au cœur des causeries socio-éducatives.

Les causeries socio-éducatives sont, entre autres, animées pour un changement de comportement et amener les bénéficiaires des transferts monétaires à une prise de conscience sur l’éducation scolaire des enfants.

Dans le village de Aveno-Makoumavo, préfecture de l’Avé (Commune Ave 2), les causeries socio-éducatives ont porté sur le thème « l’éducation scolaire ». Ce thème vise à attirer l’attention des bénéficiaires sur l’importance des études scolaires dans la vie d’un enfant.

Mme LEGBAGLO Afi, commerçante et bénéficiaire des transferts monétaires dans le village de Aveno-Makoumavo a pris conscience suite aux causeries socio-éducatives, et a inscrit son enfant à l’école primaire publique de Aveno-Makoumavo ; elle témoigne : « Avant quand je prenais l’argent que Anadeb nous donne, j’investissais presque tout dans mon commerce sans penser aux frais de scolarité de mes enfants. Après les causeries socio-éducatives j’ai compris l’importance de la scolarisation des enfants. C’est depuis ce jour que je m’occupe des frais de scolarité de mes enfants et j’utilise le reste de l’argent pour prendre soin de ma famille ».

L’éducation scolaire est le fait pour l’enfant d’aller à l’école et d’apprendre à lire et à écrire. Elle est un droit pour tous les enfants et leur permet de recevoir une instruction et de s’épanouir dans la vie au sein de sa société. L’éducation scolaire permet aux enfants de développer leur personnalité et de s’ouvrir sur le monde. Elle est un puissant agent de changement, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme.

Organisées et diffusées dans le cadre de la sous-composante « Transferts monétaires (Tm) » du projet de Filets sociaux et services de base (Fsb), piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb), les causeries socio-éducatives sont une méthode d’éducation de groupe. C’est une technique de sensibilisation ou de transmission des connaissances en vue d’un changement d’attitude dans lequel l’interlocuteur et les auditeurs sont tous des acteurs. Elles visent ainsi à garantir une bonne utilisation des Tm afin que les bénéficiaires ne retombent pas dans leur situation initiale de vulnérabilité pour défaut de renforcement des comportements positifs.

Au 31 décembre 2020, 60 419 ménages pauvres ont été touchées sur le plan national par les transferts monétaires. 8 125 ménages dans 91 villages ont été touché dans la région Maritime. Ces transferts restent par conséquent extensibles à 120.000 ménages vulnérables des milieux ruraux les plus pauvres du Togo.

Financé conjointement par l’Etat togolais et la Banque mondiale à hauteur de 23 milliards de francs CFA, le projet FSB vise à accroître le revenu et la consommation des 61.000 ménages ciblés dans 685 villages de 260 cantons pauvres du Togo et, de ce fait, leur capacité à faire face aux chocs.

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