PAPV : Regard sur les infrastructures scolaires et marchandes à la base

POLITIQUE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT A LA BASE

Regard sur les infrastructures scolaires et marchandes financées par le PAPV

La mise en œuvre de la politique de développement à travers le pays, par la réhabilitation et la construction d’infrastructures socio-collectives de base, entre autres, dans les domaines de l’éducation et du commerce. Il s’agit des projets tous azimuts, notamment les ENI de Notsè et de Mango, des écoles et marchés réalisés ou en chantier, au grand bonheur des communautés bénéficiaires. Ces projets, visités le mois dernier, sont à l’actif du Programme d’Appui aux populations vulnérables (PAPV), qui est piloté par l’Agence nationale d’nppui au développement à la base (ANADEB).

Les étudiants de l’Ecole Nationale d’Instituteurs (ENI) de Notsè n’en croiront certainement pas à leurs yeux dès la rentrée. Et pour cause, ils ont quitté les classes et dortoirs dans un état délabré, avec des problèmes de plomberies, d’électricité, d’eau et des lits, ils les retrouvent neufs et équipés. Ceci, grâce aux travaux de réhabilitation, initié à hauteur de 249.953.010 F CFA, pour assainir leurs conditions de travail. Ces travaux sont entrepris par l’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB), avec le financement du Programme d’Appui aux populations vulnérables (PAPV).

A Mango, la construction d’une ENI pour le compte de la Région des Savanes est à l’étape de la fouille, mais son intérêt est très vite perçu par la population. « Cette ENI vient à point nommé du moment où on parle de la baisse du niveau des enseignants par manque d’infrastructures de formation. Ce bloc pédagogique en construction va booster toute la communauté scolaire de l’Oti. En dehors de l’aspect purement éducatif, il y a l’aspect économique. Les étudiants et les enseignements qui viendront à Mango vont chercher à louer. Les commerçants vont vendre plus que par le passé. Et tout ceci, nous le devons au chef de l’Etat. C’est pourquoi la population manifeste sa joie à son endroit », a déclaré le chef canton de Mango, El Hadj Nambiéma Tabi Zakar.

A bien des égards, tout Mango est en chantier.  Et pour le directeur de l’école primaire publique de Poloti-Kpandjini, M. Konlani Moussa, le bonheur ne vient jamais seul. Car, c’est en allant poser les jalons du développement à Barkoissi, avec la pose de la 1re pierre pour la construction de l’IFAD de la localité que le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé a foulé le sol de Poloti et, ayant constaté l’état de son école, a accordé un kit complet d’un bâtiment scolaire composé de trois classes équipées d’une direction, deux cabines de latrines, un forage et une cantine scolaire.

« Mon établissement était vraiment en problème. Sur 13 salles de classes normalement, je n’avais que six salles disponibles dont trois en bon état. Actuellement, l’école prend un nouveau visage grâce au chef de l’Etat et à sa politique de développement. Mes élèves étaient casés dans une église et sous un appâtâmes vraiment délabrer. Le bureau du directeur était transformé en une salle de classe. Avec ce bâtiment, le problème de mon école sera à moitié réglé », a-t-il fait valoir.

Des bâtiments scolaires sur l’ensemble du territoire

A Awagomé, dans les Plateaux, le financement du PAPV a permis de construire un bâtiment de trois classes, un bureau et un magasin et d’équiper le primaire et le préscolaire. De quoi ne pas laisser insensibles les bénéficiaires.

« Nos enfants fréquentaient sous l’appâtâme. Le chef de l’Etat est passé le 2 novembre dernier et, ayant vu cela, il a dit à jamais. Aujourd’hui, c’est chose faite et nous pensons que nos enfants étudieront désormais dans de meilleures conditions pour sortir de grands cadres. Toute la population d’Awagomé soutient sa politique et nous ne l’oublierons jamais », s’est réjoui le président du CVD, M. Amouzou Kouma.

Dans les Lacs, le canton de Zowla a bénéficié de l’achèvement des travaux de construction et d’équipement de son lycée, entamé il y a 20 ans grâce à l’appui de la colonie togolaise en Côte d’Ivoire mais qui n’a pu être achevé à cause des soubresauts politiques dans ce pays. « Ce joyau a donné une joie immense pour toute la population de Zowla. Il a changé l’aspect de tout le village. Ce que nous demandons maintenant, c’est que l’Etat nous vienne en aide en prenant entièrement en charge le lycée. Jusqu’à présent, c’est le village et ses fils qui payent les enseignants. Maintenant, nous sommes à bout de souffle », a confié M. Joseph Danklou Akouété-Gbetsra, président du CVD Zowla.

Le chef traditionnel de Zowlagan, Togbé Foligan Sipoaka Koudoyor Dégbéfio IV, a dit toute sa gratitude pour ce bâtiment qui est un motif de satisfaction aussi bien pour les parents que les élèves. Car, selon lui, il donne une importance et une force scolaire à son village. Outre ces localités, le financement du PAPV a permis de construire un bâtiment scolaire de quatre salles de classes avec un bloc administratif, un bloc de latrines et un forage au CEG de N’djéi dans la Binah, pour 40 millions de F CFA. Encore dans la Région des Plateaux, Adogbénou a bénéficié de deux bâtiments scolaires, d’un bloc administratif, de deux blocs de latrines et d’un forage d’eau potable pour 70 millions de F CFA. 40 millions de F CFA ont servi à ériger un bâtiment scolaire avec deux blocs de latrines, un forage photovoltaïque et des mobiliers à Kougnohou alors que 35 millions ont été dépensés pour construire et équiper un bâtiment scolaire à Bavou, en plus d’un bloc de latrine et d’un forage d’eau potable.

Des marchés partout pour booster le commerce

« Notre marché est tellement grand et moderne. Les hangars sont aérés, vastes et les espaces sont larges pour contenir tous ceux qui viennent vendre ou s’approvisionner ici. L’abattoir est bien construit, le marché dispose désormais d’un abri pour les volailles, des blocs pour les recettes et des magasins très modernisés au bord de la route. Vraiment, on ne peut que saluer ces efforts du chef de l’Etat à notre égard. Nous sommes tellement contentes dans la mesure où les femmes seront plus dynamiques dans ce marché qui va booster nos activités commerciales et nous permettre de subvenir aux besoins de nos familles, surtout de nos enfants », s’est exprimé Mme Sékina Koura-Bodji, à propos du nouveau marché de Bafilo.

C’est un marché avec neuf hangars préfectoraux et sept cantonaux, quatre magasins, un bloc de latrines, un bloc administratif, un forage plus adduction d’eau, dix boutiques, deux abris volailles, deux abris bétails, une boucherie et un dépotoir, le tout pour une bagatelle somme de 449.975.000 F CFA. De quoi réjouir le chef canton de Bafilo, M. Karim Abdoulaye. Pour lui, ce joyau commercial va faire développer sa localité et portant, toute la préfecture.

A Bangéli, dans le Bassar, ce sont huit hangars cantonaux, deux abris volailles et bétails, deux blocs latrines, un forage, un magasin et une boucherie qui sont en chantier pour un coût de 150 millions de F CFA. Joie et satisfaction aussi bien à Bangéli qu’à Dimori, toujours dans la Bassar. Y sont également en construction, huit hangars cantonaux, un abri volaille et bétails, un bloc latrines, un forage, un magasin ainsi que la réhabilitation de deux hangars pour un montant de 130 millions de F CFA.

« Depuis fort longtemps, nous souffrons des intempéries (soleil, pluie, etc.). Cette fois-ci, tout a été mis à notre disposition. La population de Dimori ne cesse de remercier le chef de l’Etat et soutient sa politique de grands travaux », a déclaré, très satisfait, M. Gnandi Gmalatoukoume, président du CVD de Dimori.

L’Agence Nationale d’Appui au Développement à la Base (ANADEB) pilote plusieurs initiatives relatives à la mise en place des infrastructures de base, le développement communautaire, et renforcement de capacités, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et l’amélioration des revenus des groupements et coopératives. A ce titre, ANADEB a convenu avec le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV), des lettres d’accord pour la réalisation de divers projets. Ces interventions touchent toutes les régions du Togo et intègrent les portefeuilles du Programme de Soutien aux Microprojets d’Infrastructures Communautaires (PSMICO), et de Développement Communautaire en Zones Urbaines (PDC-ZU) que l’agence pilote au plan national.

Faustin LAGBAI

 Source : (Togo-Presse N° 10396 du 19 Oct. 2018)

 

 

 

 

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