Développement à la base : Quel bilan pour ce premier semestre 2019 ?

Trois jours d’intenses travaux ont permis aux responsables de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) et de ses Antennes régionales de présenter les résultats des six (6) premiers mois de l’année en cours au regard des prévisions préalablement établies, et de réajuster son plan de travail et sa stratégie, en lien avec les nouvelles dispositions relatives à la décentralisation.

Démarré depuis le 5 août dernier au siège de l’Agence à Lomé, ces travaux ont duré trois jours et ont touché chacun des six (6) projets/programmes de l’ANADEB, ses principes, ainsi que ses activités d’audit et de communication.

D’après la Directrice de la planification et suivi évaluation, Mme Véronique Dossou Amegakpo, l’objectif de cet atelier est de faire un bilan des activités réalisées au cours du premier semestre de l’année 2019 qui vient de s’écouler, et d’approfondir la réflexion sur les perspectives à donner aux intervention de l’Agence dans le contexte de la décentralisation.

« Au début de l’année, nous nous sommes fixés des objectifs à travers le Plan de travail  et budget annuel (PTBA) et c’est dans l’ordre normal des choses qu’après un premier semestre parcouru, nous nous retrouvions pour voir ensemble ce qui a marché, et réfléchir sur comment avancer…», a-t-elle laissé entendre.

« Nous nous plancherons également sur la poursuite des cantines scolaires dont le financement par la Banque mondiale arrive à son terme en cette fin d’année.», indique t-elle.

D’après l’évaluation des performances au 30 juin 2019, l’Agence est à 43 % d’atteinte de ses objectifs de départ ; un taux inférieur aux prévisions et en deçà des attentes, mais justifié par des difficultés logistiques, la mauvaise collaboration de certains prestataires, la suspension de certaines activités liées à la pression de la pluie et la faible mobilisation des ressources auprès des partenaires.

En vue de renforcer l’efficacité de ses interventions, l’ANADEB entend miser sur la promotion des Associations villageoises d’épargne et de crédit (AVEC) pour dynamiser la mobilisation endogène des ressources au sein des communautés, et vulgariser les formations en gestion à la base (FGB) au-delà des villages d’intervention des projets FBS/EJV pour optimiser la gestion des groupements et coopératives à la base.

Au sujet de la mobilisation des ressources auprès de ses partenaires, l’ANADEB entend renforcer les capacités de son dispositif de communication dans les Antennes régionales en vue d’améliorer la capitalisation et la valorisation des acquis de ses interventions.

S’agissant enfin de la décentralisation, les réflexions de l’atelier ont milité en faveur de la clarification de la cohabitation entre les collectivités locales, les communautés à la base et l’ANADEB.

Structure publique dédiée à la mise en œuvre de la Politique nationale de développement à la base (PNDB), l’ANADEB vise à assurer à l’horizon 2030, un accès universel au minimum vital commun à toutes les communautés et organisations à la base. Elle intervient dans (i) l’accompagnement des Comités de développement à la base (CDB) dans la gestion du développement de leur communauté, (ii) l’appui à la réalisation et à la gestion des infrastructures socioéconomiques et communautaires, (iii) le renforcement des capacités des acteurs à la base, (iv) l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, et (v) l’appui à l’amélioration des revenus des groupements et coopératives.

Related posts

*

*

Top